Je ne suis pas prête à nous pardonner,
Tu as longtemps laissé flotter l’ambiguïté,
Que je pouvais être spéciale.
Alors, j’ai cru un moment, être la femme idéale.
Depuis le début, j’ai conscience,
Que des abstraites résistances,
Émergent de nos mondes interposés.
Quand est-ce que les rôles se sont inversés ?
J’étais cette femme inaccessible,
Je suis devenue une simple cible.
Tu étais l’homme inenvisageable,
Tu t’es transformé en minable.
Oh oui ! La déception était grande,
Non pas de connaître ce méandre.
Mais d’avoir cru possible qu’un jour,
Tu choisisses l’amour.
Au lieu de ça, tu ne t’es pas gêné,
Tu t’es servi, puis tu m’as jeté.
Ton pseudo respect camouflait,
Ta réelle grossièreté.
Je pensais tes sous-entendus honorables,
Je me suis rendue manipulable.
Je t’ai donné toute ma confiance,
Et ai mis de côté ma méfiance.
Toi aussi, tu connaissais mes intentions,
Mais tu as perpétré ces insinuations.
Me faisant croire, que pour moi,
Tu serais capable de considérer tes émois.
Qu’est-ce que j’ai pu être crédule,
Je réalise que ta bonne foi était nulle.
Merci pour la leçon que tu m’as donnée,
Mais je ne suis toujours pas prête à pardonner.
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